On se souvient tous de ce qu’on faisait quand la terre du Népal a tremblé sous nos pieds le samedi 25 avril 2015. Moi, j’étais en train de couler un bronze.
C’était dans une chambre du Hattiban Resort. Perché dans les hauteurs de Satikhel, cet hôtel offre un panorama sur une partie de la vallée de Katmandou. J’étais en week-end team building.
Ce mardi 14 avril 2015, on fêtait le Nouvel An népalais. Selon le calendrier Bikram Sambat, on était donc le 1er jour du mois baisakh de l’année 2072. Et les célébrations avaient déjà commencé quelques jours plus tôt.
Quand je parle de musique népalaise à mes amis qui ne vivent pas ici, je sens de la suspicion à l’autre bout de la fibre optique. On imagine les voix stridentes des chanteuses indiennes ou les mélodies irritantes des films de Bollywood. C’est vrai qu’il y a un peu de ça. Mais enfermer les artistes népalais dans la catégorie des copieurs serait comme penser qu’il n’y a que des treks à faire au Népal. Ils ont aussi leurs identités.
« Bicyle or die » annonce la sonnette de mon vélo. Je l’ai trouvée dans un magasin danois au Japon. Rien de plus normal. Mais la citation mériterait une recontextualisation pour les cyclistes de Katmandou.
Ce mercredi 10 décembre 2014, pas moins de 936,975 Mauriciens étaient appelés aux urnes pour des élections législatives anticipées. Mais quel intérêt j’avais à suivre ce cirque depuis le Népal ?